samedi 2 janvier 2010
Benjamin Castaldi et Nikos Aliagas amis
Rivaux ? Frères ennemis ? Pas du tout ! Si Benjamin aime le feulement des grosses cylindrées, Nikos préfère les livres anciens, mais cela n'empêche pas leur parfaite complicité. TV Magazine les a réunis à moto pour un entretien exclusif, où ils se confient sur leur amitié, leurs galères et leur bonheur à la télé. Vous vous partagez plusieurs prime times sur TF1 en cette fin d'année. Alors, concurrents ? Nikos Aliagas : C'est en effet la première fois que nous allons nous succéder, moi le vendredi et Benji le samedi. Naturellement, c'est moi qui vais me retrouver en face de NCIS. Merci, les gars ! (Rires.)Benjamin Castaldi : Mais l'arrêt de Star Academy permet de t'ouvrir à d'autres choses. C'est une chance. N.A. - En tout cas, nous ne sommes ni rivaux ni concurrents. B.C. - Nous sommes des jumeaux de télé-réalité. J'ai commencé avec Loft Story, sur M6, en avril 2001. Nikos a pris le relais en septembre avec Star Academy. Nous avons été catapultés dans des formats qui n'existaient pas et sans avoir aucune expérience du prime time.N.A. - J'ai même remplacé Benji sur Secret Story cette année parce qu'il m'a appelé la veille pour me dire qu'il était malade. Il est rare qu'un animateur demande à un autre de le remplacer.Nikos, n'avez-vous pas été inquiet de voir Benjamin arriver sur TF1 ?N.A. - Non car Benji et moi avons connu les mêmes moments intenses et les mêmes galères. Au début, nous étions des apprentis sorciers ayant débarqué dans le phénomène de la télé-réalité. Mais nous n'avons jamais réagi aux conneries des uns et des autres dans les médias, qui nous ont souvent opposés. De quelles galères parlez-vous ?N.A. - Chaque semaine, la presse répétait que Star Academy était truquée. Benji entendait la même chose sur le Loft. C'est une situation qui nous dépassait et j'en ai souffert sur le plan personnel.B.C. - Animer de telles émissions nous a fait vivre dans une pression considérable. Aujourd'hui, je me suis endurci contre les critiques.Comment voyez-vous votre avenir sur TF1 ?B.C. - Michel Drucker, notre maître à tous, m'a dit qu'après quinze ans de métier, il était encore un gamin. Il me répétait : « Tu verras, dans quinze ans tu commenceras à être un peu dégrossi et affranchi des contraintes techniques ». Il avait raison. Récemment, j'ai commencé à me détendre sur une émission, même si j'ai toujours le trac.N.A. - Sur un plateau je ne suis pas encore parvenu à me sentir comme je suis dans la vie. Le plus naturel et le plus modeste possible. Pour montrer que l'on peut résister à la pression, on commet souvent l'erreur de paraître fort. Or, le public s'en fout ! Ce qu'il faut, c'est être soi.Pourriez-vous faire autre chose que de la télé ?B.C. - Je ne me l'imagine même pas.N.A. - Je ne me pose pas la question non plus. Je vis chaque émission à fond, en me disant que c'est peut-être la dernière.La baisse générale des audiences de TF1, ces derniers mois, vous a-t-elle inquiétés ? B.C. - Ça nous a perturbés, car on a tous connu des émissions qui réalisaient de 35 % à 38 % de part d'audience. Devant la baisse, on s'est demandé ce qui se passait avant de comprendre que c'était inéluctable. 50 % de l'audience du week-end est réalisée par la TNT ! Je pense que TF1 risque encore de voir baisser ses audiences pour se stabiliser vers 24 % ou 25 %. En revanche, il n'est plus possible de monter des émissions avec les budgets que l'on a connus auparavant.N.A. - Nous ne vivons pas dans l'inquiétude. Le marché a évolué et on s'est adaptés. Même concernant nos salaires. Mais on serait ingrat de dire que l'on n'est pas heureux.Et, pour repartir, qui conduit la moto ?B.C. - Moi ! J'ai une passion pour tout ce qui a un moteur. D'ailleurs, je possède pratiquement tous les permis. N.A. - D'accord pour que tu conduises. Pour ma part, je préfère la sérénité des vieux bouquins ou cultiver ma passion pour la musique. Ils m'apprennent à prendre mon temps
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