Si TF1 et M6 se livrent une rude bataille, deux « potes » de ces chaînes ennemies ont déserté ensemble les tranchées pendant les vacances de Noël. Loin de la course à l'Audimat, Benjamin Castaldi et Marc-Olivier Fogiel sont partis chahuter aux Maldives, tels deux gamins lâchés en totale liberté !
Une amitié née pendant Fort BoyardLe Père Fouras en fera peut-être une charade. Marc-Olivier Fogiel et Benjamin Castaldi se connaissent depuis une dizaine d'années. Mais, en faisant équipe commune pour supporter les épreuves du célèbre Fort Boyard, une amitié est née. « À l'époque, il était sur Canal+ et moi sur France 2 », se souvient Benjamin Castaldi. « Notre amitié s'est renforcée il y a cinq ans, précise Marc-Olivier Fogiel. Nos parcours de vie, avec leurs hauts et leurs bas, nous ont rapprochés. On a tous les deux vécu des choses que seuls nos amis respectifs connaissent. » Récemment, pour les vingt ans de M6, leur complicité a éclaté au grand jour sur le plateau T'empêche tout le monde de dormir.
Là, c'est Benji qui propose à Marco de filer aux Maldives durant les fêtes de Noël. Le premier sait à quel point le second éprouve toujours quelques réticences à passer des vacances au bird de la mer au mois de décembre. L'intervieweur de choc de M6 et de RTL n'en parle jamais en public, mais il a définitivement été marqué par le tsunami.
Dix jours passés à rireEn une journée, les deux amis adoptent le rythme des vacances. « On a choisi les Maldives parce que c'est une destination où vous êtes sûrs d'y trouver du beau temps à cette période de l'année ; d'être isolé de tout et d'y mener une vie paisible », confie celui qui avait aussi emmené ses trois enfants Sous le soleil. Un Benjamin qui se transforme volontiers en G.O. « J'ai parfois eu l'impression d'être parti avec mon professeur de sport », éclate de rire Marc-Olivier. Les deux stars télé ont ainsi fait chaque jour une heure de jogging sur la plage ; organisé des parties de bouées tractées, « où l'on s'est vraiment comporté comme des zazous » ; des plongées en bouteille pour voir des raies et d'énormes tortues, et quelques virées option pêche au gros...
Pour Benjamin Castaldi, « ce fut vraiment des vacances de rêve entre amis, portables coupés, loin de l'agitation professionnelle ».
« C'est très fun de plonger avec Benjamin. Rien ne lui échappe. Il est très responsable », dit Marc-Olivier Fogiel.
Loin des caméras, le duo laisse apparaître son vrai visage : plus drôle pour Marco, plus profond et dans le doute pour Benjamin. « Nous constituons les deux plateaux d'une balance qui s'équilibre », image le dernier nommé. « On prête à tort à Benji l'image d'un flambeur alors que c'est un garçon qui est très responsable, souvent dans le questionnement et la fragilité. » Et de confirmer qu'ils ont mille atomes crochus.
Reste à savoir ce que se racontent deux stars télé lorsqu'elles se retrouvent les doigts de pieds en éventail. « Déjà, on a passé dix jours à rigoler ! », esquisse le tandem d'une même voix. « Ensuite, on fait complètement abstraction de nos problèmes personnels ou professionnels. » À notre moue dubitative sur l'absence annoncée de dissertation orale sur l'univers impitoyable de la télévision, ils résistent encore. « Non, vraiment, nous n'avons pas parlé de ce qui nous attendait au retour, de ce boulot qui finalement nous bouffe. » Puis, ils finissent par avouer... « En revanche, et tout le monde a vécu cela, il y a les délires de fin de soirée arrosée. Quand on refait le monde et qu'on nourrit les projets les plus fous... ». Suspense. « Là, on s'est dit : "Et si on présentait une émission ensemble ? Et si on développait de nouveaux formats ensemble ? Et si on faisait du théâtre ensemble ?"... » Dans quelques années, de cette échappée ensoleillée naîtra peut-être une nouvelle aventure professionnelle entre un introverti qui ne l'est pas tant que ça et un extraverti qui l'est moins qu'on ne le croit.
« Soyons clairs, en rigole Marco, au bras de fer, Benjamin m'a explosé en dix secondes chrono. »
Pour Marc-Olivier Fogiel, « Benjamin et moi, on n'a pas de problèmes d'ego. On est plutôt à se donner des coups de main. Nous ne sommes pas sur le même registre ».
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